Paradise Kiss

 

Titre : Paradise Kiss

Mangaka : Ai Yazawa

Série finie, 5 tomes

Style :Josei, drame, humour

Résumé : Yukari est une jeune fille très studieuse qui n'a d'autre ambition que d'entrer dans une bonne faculté. Alors qu'elle se rend à ses cours privés, un jeune homme au style très affirmé l'aborde pour lui proposer de défiler à la fête de son école. Devant son refus glacé, le jeune homme décide d'emmener Yukari de force dans son repère : un atelier de couture, habité par d'étranges personnages. Yukari ne sait pas comment faire face à cette situation et à cet enthousiasme quant à son physique, d'autant plus que les personnes qu'elle à face à elle sont on ne peut plus éloignés de sa vision du monde.

Mon avis : Comme la plupart des mangas de Ai Yazawa, Parakiss est très prenant, tant par la personnalité des personnages que par l'univers dans lequel ils évoluent. On a du mal à décrocher, et la chute est d'autant plus dure ... Car la fin du manga m'a carrément frustrée. Je n'en dit pas plus, parce que selon moi, c'est tout de même un manga à lire absolument.

Puella Magi Madoka Magica

 

Titre : Puella Magi Madoka Magica

 Scénariste : Magica Quartet

Mangaka : Hanokage

Série finie, 3 tomes

Style : Seinen, Magical Girl, psychologie, fantastique, drame

 Résumé : Madoka est une jeune fille de 12 ans comme les autres, et selon elle, trop banale. Une nuit, elle rêve qu'elle doit sauver une jeune fille inconnue d'une mort imminente. Le lendemain, en cours, une nouvelle élève arrive dans la classe, et pour Madoka, c'est une surprise : la jeune fille, Akemi, est le portrait craché de celle qu'elle devait sauver dans son rêve. Plus étrange encore, Akemi semble savoir des choses sur Madoka alors qu'elles ne s'étaient jamais rencontrées. Le soir même, alors que Madoka et Sayaka, sa meilleure amie, rentrent chez elles, elles surprennent Akemi alors qu'elle attaque une petite créature apeurée. Quand elles volent au secours de la créature, Akemi prévient Madoka : qu'elle ne se laisse pas avoir par cette créature, car elle le regrettera vivement.

Mon avis : Une fois n'est pas coutume, ce manga est une des nombreuses adaptations sur papier (la plus fidèle) d'un anime au succès fulgurant et portant le même nom (et pas l'inverse). C'est une révolution totale dans l'univers du Magical Girl, bien loin de Card Captor Sakura, de Mermaid Melody ou de Sailor Moon : l'histoire est TRES sombre et se termine par un "mind fuck" magistral. Des retournements de situation dans tous les sens, tous plus surprenants les uns que les autres, nous tiennent en haleine jusqu'au bout. En même temps, le format en 3 volumes et la richesse de l'histoire ne laissent pas un instant de répis au lecteur, c'est même difficile à suivre parfois. En tout cas, je vous le conseille vivement, je pense même aller voir l'anime !

Arakure

 

Titre : Arakure

Mangaka : Kiyo Fujiwara

Série finie, 10 tomes.

Style : Shojo, shojo d'action

Résumé : Sachie Wakamura se retrouve seule au monde après la mort de sa mère (son père étant décédé il y a longtemps). Alors qu'elle tente de se rassurer sur son avenir, un homme se présente à elle, affirmant être son grand-père. Première surprise pour elle, sa mère lui avait affirmé qu'il n'était plus de ce monde. Mais une deuxième surprise l'attend quand elle arrive (bon gré, mal gré) à la demeure de cet homme : il s'agit du QG d'un clan de yakusa, clan dirigé par son grand-père et exclusivement masculin. Pour qu'elle s'accoutume à cet univers, son grand-père charge Rakuto Igarashi, jeune homme mystérieux d'à peu près son âge, de s'occuper d'elle.

Mon avis : Oui, je suis d'accord ... Une jeune fille qui perd sa mère après avoir perdu son père des années auparavant, a priori seule au monde et qui se retrouve à vivre dans un univers masculin aux traditions particulières ... ça ressemble beaucoup à Fruits Basket. Mais grosse différence : Sachie est loin d'être niaise ! L'histoire est relativement bien foutue, il est juste dommage que certaines intrigues parallèles ne soient pas plus développées, si elles ne sont pas carrément étouffées. Mais globalement, c'est un bon petit shojo, pas trop niais et assez drôle dans lequel on se plonge facilement. A lire donc, et ne vous arrêtez surtout pas aux dessins un peu particuliers de la mangaka (on s'y habitue très vite et certaines illustrations sont même sublimes).

Mär

 

Titre : Mär

Mangaka : Nobuyuki Anzai

Série finie, 15 tomes.

Style : Shonen, Nekketsu, fantastique

Résumé : Ginta Toramisu est un jeune homme de 14 ans un peu fantasque. En effet, il est connu de ses camarades et professeurs comme celui qui s'endort souvent en cours pour se réveiller en hurlant après avoir rêvé qu'il combattait divers monstres dans un monde merveilleux. Sa mère, auteure de contes, le targue d'arrêter de ressasser ces histoires de monstres, mais Koyuki, une camarade de classe assez sensible au charme de Ginta est toujours ravie de l'entendre parler de ce monde onirique vers lequel il se sent appelé. Un jour, pendant les cours, la salle devient sombre. Une sorte de porte apparait alors, et Ginta, sûr de lui, décide de la franchir sous les yeux ébahis de ses camarades, mais pas sans avoir promis à Koyuki de revenir lui raconter ses aventures. Il ne lui reste plus qu'à les vivre.

Mon avis : Mär est, selon moi, un shonen très réussi. Bien sûr, pas aussi profond que d'autres (du genre Fullmetal Alchemist), mais il m'a quand même étonné (dans le bon sens) de par les réactions des personnages face à certaines situations. Autre bon point : les combats ne sont pas long, comme ça peut être le cas dans d'autres shonen. Mais ce bon point est aussi un mauvais point car des personnages considérés depuis le début comme ABSOLUMENT IMBATTABLES sont balayés un peu vite à mon goût. Si on passe le retournement de situation un peu tiré par les cheveux à la toute fin, je dirais que Mär est un manga parfait pour les filles et garçons de tout âge : presque pas de sang, garanti sans culotte, ce parfait exemple du style nekketsu offre une belle palette de personnages auxquels on peut s'identifier. Personnellement, je suis absolument fan de Dorothy. Et vous ?

Fullmetal Alchemist

 

Titre : Fullmetal Alchemist

Mangaka : Hiromu Arakama

Série finie, 27 tomes.

Style : shonen, fantastique, nekketsu

Résumé : Amestris est un pays dans lequel l'alchimie est une science connue et utilisée, mais aussi une dictature reposant sur son armée. Les meilleurs alchimistes peuvent devenir alchimistes d'Etat, reconnaissance suprême accordée par le président. Parmi ceux-ci, Edward Elric, connu sous le nom de Fullmetal alchemist à cause de son bras et de sa jambe de métal, parcours le monde avec son petit frère, Alphonse, qui semble toujours habillé d'une armure colossale.

Mais que cachent l'armure d'Alphonse et les prothèses d'Edward ?

Mon avis : Encore un grand classique : on ne peut pas passer à coté de ce manga. On est très vite emporté dans l'histoire des frères Elric, personnages tantôt drôles et attachants, tantôt sérieux et déterminés.  Petit plus pour les psychorigides de la cohérence scientifique : on sent que l'auteure s'est beaucoup documentée sur les lois de la physique et a fait au mieux pour les respecter. Palpitant, grave, poétique, mais plein d'humour, Fullmetal alchemist est un manga à lire absolument, d'autant plus que la conclusion est réussie. Pour ceux qui auraient vu les anime(s), lisez tout de même le manga : l'histoire est très différente, et personnellement, je préfère le manga.

Undercurrent

 

Titre : Undercurrent

Mangaka : Tetsuya Toyoda

Série finie, one shot (1 tome)

Style : Seinen, psychologique, slice of life

Résumé : Kanae est une gérante de bain public dont le mari, Satoru, a mystérieusement disparu sans laisser de trace pendant un voyage organisé par le syndicat. Après 2 mois d'attente, et avec l'aide de sa tante, elle rouvre les bains et les clients reviennent peu à peu, bien qu'intrigués par la disparition de Satoru. Pour le remplacer au travail, le syndicat envoie un très mystérieux M. Hori, serviable, qualifié, mais peu bavard. Kanae fait bonne figure, mais elle est hantée par différentes idées. La disparition de son mari, bien sûr, mais aussi son passé...

Mon avis : Si je devais choisir un mot pour décrire ce manga, je dirai Fascinant. Même si l'histoire n'est pas palpitante, on se sent emporté avec Kanae par sa vie, par ses questions, et par son passé qu'on sent lourd à supporter. Quelques surprenantes pointes d'humour viennent rehausser le tout.

Bref, si vous cherchez une franche rigolade, passez votre chemin, mais si vous n'êtes pas contre un peu de mystère et de mélancolie, allez-y !

Himegimi no Tsukurikata

 

Titre : Himegimi no Tsukurikata

Mangaka : Izumi Asuka

Série finie, 2 tomes

Style : shojo

 Résumé : Maria Tanaka, 16 ans, vit seule depuis la mort de sa mère, alors qu'elle avait 10 ans. Elle vit la tête haute, est populaire dans tout son quartier, serviable, forte, indépendante et un chouïa garçon manqué. Mais un beau jour, cette vie est chamboulée : deux jeunes hommes, en habits de majordome, lui annonce qu'ils viennent la chercher pour l'amener dans le royaume de son père, dont elle n'a jamais entendu parler. Celui-ci est mourant et souhaite, comme dernière volonté, voir sa fille. 

Mon avis : Je ne sais pas trop quoi penser de ce manga, si ce n'est que Maria a une propension à tomber/glisser/trébucher assez hallucinante . Le manga est loin d'être mauvais, hein : les dessins sont plutôt beaux, et on a vu bien pire comme scénario de départ ! Mais l'action se passe très vite, vu que l'auteure a voulu caser beaucoup de rebondissements dans 2 tomes ... L'histoire est assez prévisible, la personnalité de Maria est très facile à cerner : du coup, on sait à l'avance quelle sera sa réaction devant chaque évènement.

En revanche, la fin est vraiment pas terrible, on a l'impression que le manga est pas fini. C'est un "shojo" parce qu'il cible les filles, mais il n'y a pas vraiment d'histoire d'amour développée ...

Bref, prometteur, mais décevant !